Coupures, écorchures, brûlures, piqûres d’insectes, boutons d’acné entraînent souvent sur les peaux métissées et noires des cicatrices.
Ces cicatrises sont dû à une mauvaise reconstruction de la peau, qui se caractérise sur les peaux de couleurs par des taches pigmentaires ou parfois pire des cicatrices chéloïde. L’objectif du processus de cicatrisation est de bloquer au plus vite l’arrivée d’éventuels intrus dans le corps et de reconstituer l’épiderme rompu.Ce processus peut durer quelques jours, voire quelques mois
Le processus de cicatrisation de la peau noire
Le processus de cicatrisation est réparti sur 4 phases : Formation d’un caillot stable pour sceller les vaisseaux abîmés (hémostase)Prévention des risques d’infection, élimination des détritus présents dans la plaie et prolifération en vaisseaux et cellules spécialisées Formation d’un bourgeon charnu C’est la constitution d’un nouveau tissu appelé bourgeon charnu qui prend progressivement la place des petites cellules (granulomes inflammatoires) et va remplacer les tissus détruits Remodelage de la peau cicatrisée et augmentation de sa résistance mécanique. A chaque effraction cutanée, ce processus complexe est déclenché par l’organisme pour que la peau puisse continuer à jouer son rôle de premier protecteur de notre corps. Sur les peaux métissées et foncées le processus de cicatrisation peut s’emballer et engendrer des cicatrices anormales. Il peut être aussi source de désordre pigmentaire .
Des plaies différentes, des soins différents La majeure partie des plaies dites aiguës (coupures, écorchures, brûlures superficielles, piqures, boutons, acné, insistions chirurgicales…) évoluent en général vers un processus de cicatrisation normale et dont le délai de cicatrisation varie en fonction de la superficie, de la profondeur ainsi que de la zone (bras, ventre, visage, dos…). Ainsi qu’en fonction de son exposition à l’air, au frottement et tensions qui peuvent s’exercer sur la zone à cicatriser)Les plaies dites chroniques (escarres, ulcères, lésions vasculaires du diabétique…) évoluent vers un processus de cicatrisation compliqué ou la prévention demeure le meilleur traitement. La gestion et le suivi de plaies (chroniques) doivent se faire sous suivi médical compte tenu des grands risques de nécrose.Plusieurs études ont démontrées que la cicatrisation est plus rapide en milieu humide qu’en milieu sec : Une plaie de 2.5 cm² même profondeur protégée par un pansement occlusif maintenant la plaie en zone humide atteint 90% de sa cicatrisation en 3 jours. Alors que la même plaie de2.5 cm² et de même profondeur, la cicatrisation ne sera que de 50% si la plaie est exposée séchée à l’air libre Et n’est que de 18% pour une plaie exposée avec un courant d’air chaud.
Traitement d’une plaie :
Une cicatrisation est meilleure quand elle se déroule dans un milieu humide. Elle est encore meilleure si on exclut l’utilisation d’antiseptique agressif ou d’antibiotique surtout juste après l’agression cutanée.Le liquide clair qui coule d’une blessure après nettoyage est un excellent milieu de culture pour les cellules de la peau chargées de réaliser le processus de cicatrisation. Il faut absolument maintenir cette humidité de la plaie. Les bactéries, naturellement présentes sur la peau jouent un rôle primordial dans la phase d’élimination des détritus ayant pénétrés dans la plaie. Il joue un rôle important durant la cicatrisation.Le traitement d’une plaie se fera donc avec : Un nettoyage de la plaie avec un sérum physiologique ou avec l’eau claire et du savon suivi d’un séchage avec une compresse propre. La mise en place d’un pansement qui doit permettre de maintenir l’humidité de la plaie qui constitue un milieu idéal pour le processus de cicatrisation, et de Jouer temporairement un rôle de protection vis-à-vis des organismes extérieurs à l’organisme. Ces 2 étapes sont les seules pour aboutir à une cicatrisation normale et rapide.
Les Cicatrices Chéloïdes :
De quoi s’agit-il ? Une chéloïde est la formation de cicatrice excessive.
La cicatrice s’étend jusqu’en dehors des limites de la cicatrice initiale. Une chéloïde peut aussi parfois apparaître spontanément, sans cicatrice antérieure. Elles sont plus fréquentes dans les types de peaux plus foncés. Etant donné que ces cicatrices comportent beaucoup de myofibroblastes (des cellules qui jouent un rôle dans la cicatrisation et qui referment une blessure, vu qu’elles sont responsables du tissu cicatriciel), elles peuvent fortement influencer la qualité de vie. En effet, elles peuvent engendrer des contractions gênantes.
Type de traitement pour les cicatrices chéloïdes des peaux foncées ?
Les chéloïdes sont difficiles à traiter et différentes combinaisons de traitements sont nécessaires pour arriver à un résultat optimal.
Injections de cortisone :
En présence de chéloïdes épaisses, on essaie d’abord de réduire l’épaisseur à l’aide d’injections de cortisone.
Traitements au laser :
Les améliorations fonctionnelles suivantes peuvent être obtenues après un traitement au laser :
-Diminution des contractures autour de l’articulation.
-Texture plus douce de la peau.
-Augmentation de la mobilité.
-Diminution de la rougeur.
Pour obtenir les effets susmentionnés, des combinaisons de traitements sont proposées, avec les lasers suivants: le laser capillaire et un Laser Glass Erbium fractionné.
Combien de séances faut-il ?
Plusieurs séances sont nécessaires. Lors de chaque séance, une combinaison des 2 lasers est utilisée. Entre les séances, il faut compter un intervalle de 4 à 6 semaines.
Précautions ?
4 semaines avant et 6 semaines après le traitement, évitez l’exposition au soleil et utilisez une crème
J’espère que cet article vous aidera à mieux réagir en cas de blessure.Je reste à votre écoute et c’est avec plaisir que je répondrai à vos questions.
Be.esthetic pour vous conseilliez sur les meilleurs soins pour la santé de votre peau.
A bientôt, Hélène 🙂